Le shiatsu, comme la Médecine Chinoise Traditionnelle (MTC) ou l’Acupuncture, n’est pas une discipline reconnue au niveau national conduisant à un diplôme d’Etat. Il n’est donc pas possible de comparer ces différentes formations sur le plan du statut.
Du point de vue du contenu des formations, celles de kinésithérapeute ou d’ostéopathe totalisent un nombre d’heures supérieur en présentiel, avec des pratiques physiques importantes, visant à réparer, soigner, rétablir, sur des corps meurtris. L’enseignement y est pratiqué pour des publics en formation initiale, en semaine et à temps plein, tandis que le shiatsu est le plus souvent enseigné en cours du soir, ou le weekend, pour tenir compte des emplois du temps de personnes qui travaillent.
De façon spécifique, le shiatsu aborde des connaissances sur le plan énergétique, en utilisant les principes de la MTC, enrichie par les apports du Japon. De ce point de vue, les connaissances en anatomie et physiologie sont importantes, sans toutefois atteindre les niveaux d’exigences imposés aux kinésithérapeute ou ostéopathe, dont c’est la connaissance de base.
Ainsi, favorisant la prévention, par un toucher non intrusif, le shiatsu permet d’intervenir en amont, en repoussant l’apparition des pathologies ou en réduisant les effets. Il s’inscrit dans les thérapies complémentaires et d’accompagnement. Il ne se substitue en aucun cas à une thérapie classique et médicalisée. Il permet un mieux-être, et s’inscrit dans une démarche de bonne santé physique, psychique, émotionnelle. Il engage le patient, pilote de ses attitudes et de l’hygiène de sa vie, et qui prend donc en charge une véritable responsabilité dans le maintien de sa santé.
De nombreux médecins, kinés, ostéopathes, prolongent ou élargissent leur formation dans les écoles de shiatsu, ce qui atteste de la complémentarité entre disciplines.